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Influence du terrain sur la Vitesse Maximale Aérobie, cas du footballeur

A. Le Faucheur , Institut de Formation en Education Physique et Sportive (IFEPSA), UCO, Les ponts de Cé. France. Laboratoire d’Explorations Fonctionnelles d’Efforts. CHU. Angers. France
M. Baudry. Institut de Formation en Education Physique et Sportive (IFEPSA), UCO, Les ponts de Cé. France
F. Brosset. Institut de Formation en Education Physique et Sportive (IFEPSA), UCO, Les ponts de Cé. France
T. Delanoé. Institut de Formation en Education Physique et Sportive (IFEPSA), UCO, Les ponts de Cé. France
B. Noury-Desvaux. Institut de Formation en Education Physique et Sportive (IFEPSA), UCO, Les ponts de Cé. France. Laboratoire d’Explorations Fonctionnelles d’Efforts. CHU. Angers. France
 
Introduction
La performance en football, comme pour les autres sports est la résultante de plusieurs facteurs parmi lesquels les facteurs génétiques, psychologiques, technico-tactiques et physiologiques. D’un point de vue physiologique on observe que le développement du potentiel aérobie est à privilégier dans la préparation du footballeur. En effet, le footballeur doit être capable d’enchaîner une multitude d’actions intenses de courtes durées (Bangsbo, et al, 2006 ; Stolen et al, 2005). Pour développer le potentiel aérobie des footballeurs, la Vitesse Maximale Aérobie (VMA) est largement utilisée. Sur le terrain, la VMA peut être mesurée directement en retenant la vitesse obtenue à l’arrêt d’un test par paliers d’intensité croissante
poursuivi jusqu’à ce que le sujet n’arrive plus à maintenir le rythme de course imposé (Berthoin et al, 2001). Dans la littérature, différents protocoles (Léger et al, 1988 ; Cazorla,1990) et différentes abréviations ont été proposés pour mesurer et identifier la VMA. La diversité des protocoles de terrain et de laboratoire peut conduire à des évaluations de vitesse différentes. De même, on peut se demander si la surface de terrain sur laquelle a été effectué le test peut induire des différences de valeur de VMA. L’objet de ce travail est d’étudier l’influence du terrain sur la VMA de footballeurs.
 
Méthode
42 footballeurs ont participé à cette étude. Douze footballeurs âgés de 19 ans à 22 ans (Groupe 1) et 30 footballeurs âgés de 14 à 16 ans (groupe 2) ont réalisé le test de Luc Léger navette 20 m (Léger et al., 1988) sur trois surfaces de jeu différentes (herbe, synthétique et stabilisé) à une semaine d’intervalle. Lors de ces tests, la fréquence cardiaque maximale (FC max.) a été mesurée à l’aide de cardio-fréquencemètre (polar FS2C). L’ordre de passage sur les différentes surfaces de jeu a été attribué pour chaque sujet de façon aléatoire. Nous avons utilisé le test non paramétrique de Friedman pour analyser les résultats de VMA et de FC max. en fonction des surfaces de jeu.
 
Résultats
 
Discussion et Conclusion
Quelques soient les procédés d’entraînement utilisés, la connaissance de la VMA est toujours nécessaire pour organiser les charges utiles des exercices en vu de développer la puissance du métabolisme aérobie. Elle constitue la référence pour prévoir et individualiser les intensités d’effort : infra maximales, maximales ou supra maximales. Ces intensités s’expriment en pourcentage de la VMA. Pour évaluer la VMA, le préparateur physique ou l’entraîneur a la possibilité de choisir différents protocoles en fonction des objectifs recherchés. En fonction du protocole retenu, des différences de VMA ont été identifiées dans la littérature (Cazorla, 1990 ; Lamb et Rogers, 2007). Outre, le protocole, il est également important pour l’entraîneur ou le préparateur physique de tenir compte de la surface du terrain ou les exercices vont être réalisés. En effet, comme nous venons de le montrer, des différences de VMA existent notamment entre un terrain en herbe et un stabilisé et/ou synthétique et ce quel que soit l’âge des footballeurs (figures 1 et 2). Ainsi, il semble important pour l’entraîneur ou le préparateur physique de prendre en considération la surface du terrain sur laquelle s’est déroulée l’estimation de la VMA et la surface du terrain sur laquelle se déroule les exercices de développement afin de pouvoir mieux contrôler l’impact réel du travail effectué.
 
Références
Bangsbo, J., Mohr, M., Krustrup, P. (2006). Physical and metabolic demands of training and match-play in the elite football player. Journal of sports sciences, July; 24(7), 665-674.
Berthoin, S., Blondel, N., Billat, V, Gerbeaux, M. (2001). La vitesse à V'O2 max, signification et application en course à pied. Revue STAPS, 54, 045-061.
Cazorla, G. (1990). « Tests de terrain pour déterminer la vitesse aérobie maximale (VAM) Aspects opérationnels ». Mérignac, Actes du colloque médico - technique de la fédération française d’athlétisme du 19, 20 et 21 octobre 1990, pp. 19-33.
Lamb, KL., Rogers, L. (2007). A re-appraisal of the reliability of the 20 m multi-stage shuttle run test. Eur J Appl Physiol, Jun;100 (3), 287-292.
Léger, LA., Mercier, D., Gadoury, C., Lambert, J. (1988). The multistage 20 meter shuttle run test for aerobic fitness. J Sports Sci, 6, 93–101.
Stølen, T., Chamari, K., Castagna, C., Wisløff, U. (2005). Physiology of soccer: an update. Sports Med, 35(6), 501-536. Review.
 
 
 

 

 
 
 

 
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