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Paroles d'Experts


 
Extrait de "De l'entrainement à la performance en football" D'Alexandre Dellal
 

« On sait la place que tiennent les étirements dans le quotidien du footballeur professionnel, d’ailleurs cela a été largement documenté. Qu’ils s’agissent  des effets sur le système neuromusculaire, sur le système circulatoire, sur la structure myotendineuse, voire même sur le système nerveux central. Le stretching est utilisé tant dans la préparation de l’effort  que dans la récupération, en passant  même, par l’amélioration de la performance et la prévention des blessures. Cependant, ce qui retient le plus mon attention au fil du temps, c’est la polyvalence de cette technique qui s’adresse à tous les acteurs de la performance ; préparateur physique, entraîneur, intervenants  de santé et bien sur le footballeur lui-même. Ce lien constitue au final un sujet commun d’échange, qui donne de la  cohérence et de la cohésion à la performance. Enfin, de manière plus spécifique il faut savoir que les étirements sont l’un des outils de l’ostéopathe, mais aussi du posturologue puisqu’ils sont utilisés pour lever les rétractions sur les chaînes de mouvement (muscles longs dynamiques) qui sont perturbées par la  pratique du football et la spécificité du travail au poste », Philippe Delgove

 

«Dans le milieu sportif professionnel, la recherche de performance est le dénominateur commun de tout travail. Pour permettre aux étirements d’avoir le maximum d’efficacité, il est impératif de parfaitement connaître la biomécanique qui d’abord va analyser le mouvement induit par les muscles concernés pour pouvoir mieux les étirer ensuite. En effet, c’est la bonne amplitude articulaire, le bon levier utilisé et la connaissance de la fonction du muscle dans la chaîne musculaire globale qui permettront la parfaite réalisation de l’étirement. 
Chaque professionnel de santé et chaque technicien doivent être convaincus que leur rôle premier est de ne jamais avoir de joueur blessé. En effet il faut considérer la blessure comme un échec de la préparation. C’est ainsi que la prévention doit être le moteur de toute préparation d’entraînement. C’est pourquoi le stretching est très certainement une des éléments essentiels de la prévention des blessures musculaires et articulaires associé à la proprioception. Et c’est l’observation de la séance d’entraînement et son analyse gestuelle qui vont orienter les étirements de récupération : les groupes musculaires les plus sollicités pendant l’entraînement seront plus spécifiquement étirer après la séance », Frédéric Mankowski

 

« Le footballeur d’aujourd’hui a de moins en moins d’espace, il doit agir le plus vite possible et le plus qualitativement possible. La vitesse de jeu actuelle entraîne une vitesse d’exécution qui se doit d’être optimisé. Ces notions de vitesse d’exécution sont bien évidemment liées à la capacité d’enchaînements techniques du joueur, à son anticipation et à sa perception du jeu. De nos jours, la majorité des buts sont marqué sur des attaques rapides. Les joueurs modernes doivent alors associé vitesse et technique et pouvoir répéter ses actions explosives le plus longtemps et le plus qualitativement tout au long du match. Si le joueur n’est pas en bonne condition physique, ses qualités de footballeur ne s’exprimeront pas aux mieux. Le travail de la vitesse est délicat et précieux. Les joueurs doivent faire des tests, faire des exercices de musculation spécifique, faire des exercices en vitesse pur sans ballon, en vitesse spécifique avec ou sans ballon et en vivacité. Le travail de vitesse est un travail d’optimisation mais pour véritablement avoir une amélioration de la performance en vitesse pure, il faudrait travailler pendant au moins 2 ans. Les résultats sont longs et les joueurs doivent être irréprochable dans ce travail de vitesse. Ils doivent toujours être à 100% », Vahid Halilhodzic

 
 

« Voir vite et courir vite sont des qualités essentielles et fondamentales pour le football de haut niveau car cela va permettre d’effectuer des gestes techniques le plus rapidement possible et donc d’apporter de la vitesse au jeu. De même, un haut niveau de vitesse de course va permettre de jouer plus en bloc : les défenseurs qui courent vite jouent volontairement plus haut. La vitesse et l’explosivité chez un attaquant sont fondamentales avec ou sans ballon (à condition que l’appel soit fait dans le bon timing). Dans le recrutement également, le fait de courir vite et d’agir vite sont 2 paramètres de choix.
Faire gagner à un joueur de la vitesse est très complexe ou alors dans des proportions faibles. En revanche lui donner la possibilité d’effectuer plus de sprints au maximum de son potentiel me parait important. Dans cet aspect, il me semble que l’intermittent court soit un bon exercice pour maintenir le potentiel maximal de vitesse du joueur et pour le répéter dans le temps tout au long d’un match. Ce type d’exercice permet également de limiter les lésions musculaires contrairement aux exercices de vitesse maximale qui peuvent les engendrer (sollicitations musculaires moins brutales) », Frédéric Antonetti

 
 

« La coordination est elle un facteur de la performance indispensable au football. Courir, sauter, bloquer et redémarrer sa course, tirer, passer et récupérer le ballon sont autant d’actions motrices retrouvées dans le football. Chacune d’entre elle fait appel à une coordination générale (musculaire et segmentaire) au service de l’activité sportive. Indispensable, elle se doit d’être développée puis améliorer dès le plus jeune âge. Très jeune, l’activité physique apportera un développement suffisant de la coordination. Avec la maturation de l’athlète, celle-ci se doit d’être sollicité de manière plus précise afin de développer un maximum d´habiletés motrices générales permettant ainsi ensuite d´utiliser différentes actions motrices dans la technique spécifique et dans son amélioration », Philippe Lambert

 
 

« La chose la plus importante en préparation physique est de pouvoir et de savoir conjuguer des efforts physiques avec des exercices intégrant le ballon. L’évaluation de l’impact physiologique d’exercices intégrés bien précis doit être connus. Cette intégration de la balle au travail physique permettra d’optimiser les possibilités à la fois technique, tactique et physique du joueur. Cependant, l’entraîneur doit s’adapter à la culture footballistique et tactique des joueurs et du club dont il est en charge afin d’orienter au mieux l’entraînement. Par exemple, en France, le jeu pratiqué durant un match officiel orientera un travail physique privilégié en aérobie tandis qu’en Italie, les entraîneurs favoriseront le travail de vitesse. La préparation physique doit donc à la fois intégrer des données liées directement à la condition physique et des données liées indirectement aux techniques et tactiques », Didier Deschamps

 
 

« L’analyse de l’activité du footballeur en match est une chose fondamentale. Le football est une activité avec une part incertitude très large. On ne peut pas faire fis de ces données scientifiques issus de l’analyse de l’activité du joueur. Elles peuvent justifier des choix d’entraînement. L’expérience ne suffit pas toujours et l’entraîneur a besoin de repères précis de l’activité physique, tactique et technique de ses joueurs spécifique à leurs postes. Il a besoin d’éléments rationnels afin de réduire les incertitudes. Il va favoriser l’analyse de données qui oriente ses principes de jeu. Par exemple, les données liées à la récupération de la balle, à la conservation de la balle et à l’équilibre du jeu m’intéresse fortement. Concernant un attaquant, on analysera les duels perdus et gagnés, le nombre de ballon joué, la zone moyenne où il touche les ballons… Ces données doivent être mis en interaction et en rapport aux exigences du haut niveau et de ses propres principes de jeu.
L’analyse chiffrée de l’activité des joueurs peut également se faire à l’entraînement. Le recueil et l’observation peuvent se faire durant des jeux réduits, des oppositions, des duels, du jeu devant le but et ils peuvent ponctuellement orienter certains choix.
Les chiffres sont très intéressants pour construire l’entraînement et pour préparer à la performance en match du footballeur mais ils ne doivent pas constituer une vérité absolue. Le ressentit et l’intuitif sont des notions qui reste incontournable. Il faut sentir les choses et c’est souvent cela qui orientera la décision finale », Jean-Marc Furlan

 
 
 
 

 

 
 
 

 
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